lundi 20 mars 2006


Ce qu'on peut satisfaire n'est qu'une demie-envie, dans la mesure du possible. Par nature le désir demeure inassouvi. L'aspiration entière est un muscle tendu, donnant l'impulsion, propulsant l'antilope par dessus la rivière. Son ventre creux résonne d'un appétit violent.
A travers l'épineux et l'oeil écarquillé, elle voit le tigre qui, repus, s'affale lourdement et dont la grosse bedaine est crevée par le galop des buffles dévalant la montagne.

samedi 18 mars 2006

La raie, quand se déploie, envole le sable et l'eau.
Noire sous les bégonias, son passage apeure de timides limaces.
Pétulante au grand jour, elle n'est plus sur ses gardes, le soleil la harponne et c'est un grand bol d'air.
La plage heureusement se refroidit (la dépression vient du Nord-Nord-Ouest).
Miracle ! C'est l'ondée ! La raie rit, car elle est détrempée, le soleil est fâché.
Secouant ses labioles, la raie glisse jusqu'à l'eau.
Dans un retrou caché elle se frotte à deux crabes et d'un vol retrouvé, elle se taille !

vendredi 10 mars 2006

Sous un beau visage de façade
Glissent des choses rouges sans nom
Grattant-poussant de leurs moignons
Contre l'envers de ma vie fade

vendredi 3 mars 2006


L'oiseau du matin chante à ma fenêtre

Thé et guitare

Plaisirs irresponsables de l'insoumis

lundi 27 février 2006


Je ne veux plus la pluie froide des villes
Ni le regard couché des voyageurs assis
J'ai le goût du soleil, la faim du midi annoncé
Par les cloches du hameau de l'aïeule
Le murmure des insectes, le rourou de l'oiseau :
Rien n'est perdu tant qu'on cueille le fruit.

Nous trichâmes dans l'espace

Booste le trafic de ton blog avec BoosterBlog.com !

samedi 25 février 2006

Veuillez nous excuser pour cette réalité indépendante de notre volonté
Sacré, qui définissait au départ ce qui est religieux, a pris au cours des siècles la signification d'absolu - intouchable.
Sans doute parce ce qu'on interdisait l'accès des Temples Sacrés aux profanes.
Ce qui explique mais n'excuse pas qu'on veuille ériger le Sacré en valeur absolue.
On sait pourtant la relativité de toutes choses et qu'il est dangereux de créer de l'autre.
Le capitalisme occidental bien-pensant devrait s'en souvenir également lorsqu'il donne des leçons d'humour et de liberté.
Détachons - (religio, are = lier) nous donc de l'exécrable (sacer,cra,crum) dilemme :
La religion et le matérialisme sont les faces contradictoires d'une même entité.
Il n'est pas besoin de dogme ni d'argent (enfin merde un peu quand même !) pour honorer la vie.
Son souffle (spiritus,us) nous porte de l'ombre à la lumière.
La lumière, qui est "une" : à la fois onde et corpuscule.

Nota bene : Non , je ne suis pas un illuminé, je ne fais pas partie d'une secte même si ma conclusion peut paraître étrangement exaltée. D'ailleur si vous avez compris quelque chose à mon texte, écrivez-moi, ça pourrait m'éclairer !
Bienvenue dans ce blog, qui sera nous l'espérons un havre de bon goût et un feu d'artifice d'idées, de poésie et de sentimentalité gluante. N'hésitez pas à chanter nos louanges grâce aux commentaires que vous pouvez envoyer pour chaque message !
Bon surf à tous.